Le numéro un de la CFDT, Laurent Berger, a affirmé que s'il avait voyagé en 1ère classe c'est qu'il avait été "surclassé" à la suite d'un "surbooking".
M. Berger a souligné qu'au retour d'un déplacement en Nouvelle-Calédonie, sa carte d'embarquement a « sonné rouge » lors de l'escale à Tokyo, car « il y avait eu surbooking ».
« Au guichet la seule option proposée pour rejoindre Paris était le surclassement », a ajouté M. Berger, interrogé lors d'une conférence de presse consacrée aux nouveaux services mis en place par la centrale.
« Aucune demande de ma part »
« Il n'y a eu aucune demande de ma part, ni aucun surcoût pour la CFDT ou pour la compagnie », a-t-il dit, ajoutant que la « façon dont les faits sont relatés par le Canard enchaîné est archi-fausse ».
Selon l'hebdomadaire satirique paru mercredi, le leader de la CFDT aurait revendiqué de voyager en première classe ce qui lui aurait été « offert » par le président du groupe Air France-KLM, Alexandre de Juniac.
Ces allégations sont "déplorables« et résultent »d'un climat ambiant de syndicat bashing« , a estimé le secrétaire » général de la CFDT.