• La retraite est un sujet qui concerne tout le monde mais auquel on ne pense que tardivement.

    Pour connaître les aspirations des Français sur les retraites, leurs espoirs et leurs angoisses, leurs idées et leurs envies, la CFDT a voulu leur donner directement la parole.

    Deux ans après l’enquête Parlons travail, qui avait réuni 205 000 participants, voici Parlons retraites! Cette nouvelle enquête s’adresse à tous, actifs et retraités, que l’on n’ait pas encore pensé à la retraite ou qu’on la prépare activement. Alors que les concertations sur la réforme des retraites débutent, la CFDT s’engage pour ouvrir le débat au plus grand nombre, en partant de la façon dont chacun voudrait vivre, ou vit sa retraite.

    Objectif: sortir des habituels débats anxiogènes et aller au-delà de l’approche paramétrique (âge, durée de cotisation...) pour parler du vécu et des attentes de chacun.

    Cette immense enquête, inédite par sa forme et son ampleur sur le sujet des retraites, permettra à la CFDT de porter la parole de tous lors des prochaines concertations et de peser dans le débat public.

    Elle va offrir des informations jusqu’alors inconnues sur le rapport qu’ont les Français à la retraite en posant les questions qu’on ne se pose pas habituellement. Ces réponses viendront appuyer les propositions de la CFDT et en susciteront de nouvelles.

    Le questionnaire a été conçu pour être rempli très rapidement, de 8 à 15 minutes selon les profils,

    Répondez à l’enquête et consultez les résultats en temps réelwww.parlonsretraites.fr

    Parlez en autour de vous, partagez le lien. Merci pour votre participation.


  • - commémoration mai 68

     

    L’hommage que nous rendons aujourd’hui à Pierre Beylot et Henry Blanchet est l’hommage de toute la CFDT, tant nationale que du Pays de Montbéliard.

     

    Il y a 50 ans, ici, des grèves étaient réprimées dans la violence. Le bilan est accablant : plus de 150 ouvriers blessés et 2 morts. Pierre Beylot, 24 ans, et Henry Blanchet 49 ans, mouraient dans la rue alors qu'ils manifestaient. Deux hommes qui avaient le seul tort de revendiquer des évolutions sociales. Des familles dévastées, des collègues effondrés, une région choquée, un pays atterré.  Deux victimes inutiles qui auraient pu être évitées si le dialogue social avait été accepté et avait joué pleinement son rôle. Les appels au calme d'Eugène Descamps, secrétaire général de la CFDT et ses demandes répétées de reprendre les négociations resteront malheureusement vains. Il en est de même des interventions du Député Maire de Montbéliard André Boulloche demandant, toute la journée du 11 juin, le retrait des forces de police. Il faudra attendre tard dans la soirée le départ des CRS. 

     

    Il aura malheureusement fallu attendre ces deux décès et des ouvriers mutilés pour qu'enfin toutes les parties acceptent de se remettre autour de la table et trouvent un compromis. Tous les militants de la CFDT qui se sont succédés depuis, qui sont ici présents, n'oublient pas ces évènements tragiques et tiennent à rendre hommage à ces hommes qui comme eux se battaient pour défendre les droits des salariés. Ce qui était vrai hier, l'est encore aujourd'hui : le dialogue social doit primer et permettre une évolution de la société préservant les intérêts de chacun. Hier comme aujourd'hui la solidarité collective doit rester un leitmotiv.

     

    Le 49ème congrès de la CFDT à Rennes, vient de réaffirmer la primauté du dialogue social dans les débats de société actuels. Notre volonté de construire dans les entreprises, dans les collectivités publiques, avec les pouvoirs publics, les bases d’un dialogue social permanent est pour nous l’affirmation de nos valeurs de respect, de solidarité avec tous les salariés. C’est donner du sens à l’action syndicale en permanence.

     

    C’est ainsi que par notre action nous continuons de rendre hommage aux morts et aux blessés du 11 juin 1968.

     






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